Une feuille de route 2025 pour GRENE

---

Nous refusons d’être des spectateurs passifs, nous ne céderons pas au découragement, nous chercherons au fond de nous-mêmes les ressources pour espérer, nous organiser collectivement et agir : en interpellant les décideurs politiques, en lançant des recours en justice, en organisant des mobilisations citoyennes et en valorisant les alternatives aux projets climaticides, destructeurs de la biodiversité et de l’environnement.  Dans nos vies quotidiennes, soyons solidaires, émerveillons-nous du vivant qui nous entoure, protégeons l’humanité que nous avons en commun. C’est qu’ainsi que nous ferons reculer les idées nauséabondes de repli sur soi et de peur de l’autre, qui s’affichent jusqu’à notre assemblée nationale et fleurissent partout en France et dans le monde.

Même si les stations de ski sont heureuses d’avoir fait le plein grâce à un bon enneigement pendant les vacances de noël, cette situation en trompe l’œil, ne doit pas nous faire oublier que la courbe climatique se poursuit.  Avec des limites pluie neige souvent proches de 2000 m, malgré les apparences, ce début d’hiver est marqué par la douceur des températures.

Le Copernicus Global Climate Highlights Report 2024, publié le 10 janvier, confirme que 2024 est l’année la plus chaude jamais enregistrée et la première à dépasser 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels pour la température moyenne annuelle mondiale.

Pour GRENE, le changement climatique devrait être un sujet de préoccupation majeur. Les actions possibles, sont en lien avec nos actions en place : de l’information à la lutte contre les incivilités climaticides, en passant par l’aménagement territoire et les énergies renouvelables les sujets sont nombreux :

• La mobilité douce, l’aménagement des pistes cyclables…
• La lutte contre le Drift.
• Le photovoltaïque, oui, mais pas n’importe comment. Notre nouveau lien avec Gresi 21 serait une belle occasion de dialogue et partage.
• « Une nouvelle étude de la Commission Européenne vient de dévoiler la production électrique que l’on pourrait atteindre en implantant des panneaux solaires verticaux le long des routes et des voies ferrées d’Europe. »
• https://www.revolution-energetique.com/voici-le-potentiel-delirant-des-haies-solaires-le-long-des-autoroutes-et-voies-ferrees-en-europe/
• Pour limiter les effets du changement climatique, la séquestration du carbone dans les sols est une action solidement documentée et envisagée par la Cop 21. Les décisions prises peinent à se mettre en place, mais nous pouvons agir en informant et en semant des arbres sur nos futurs terrains, et les protéger avec une ORE. Pour agir nous pouvons aussi rechercher des compétences à l’UICN ou à l’ONF, exemple :
• https://uicn.fr/wp-content/uploads/2024/05/note-de-position-uicn-cf_-migration-assistee_vf.pdf  
• https://www.onf.fr/onf/+/b42::%E2%80%9Cil-urgence-realiser-des-ilots-davenir-car-ils-sont-une-boussole-pour-ladaptation-des-forets-au-changement-climatique%E2%80%9D.html
• L’agriculture et l’alimentation et impact sur le climat : sujet à proposer et travailler pour les 10 jours de rêve.
• Le réseau Énergie de FNE national et régional, n’inscrit toujours pas dans ses exigences pour les projets photovoltaïque et la méthanisation, les bilans humus prévisionnels ! Ce sont pourtant des outils classiques et fiables bien connu en agronomie pour mesurer les variations du stock de carbone des sols. Leur demander, via FNE 38, d’inscrire cette exigence pour les nouveaux projets d’énergie renouvelable agricole, ne peut être qu’une garantie de plus pour la qualité des projets.
• Poursuite des relations avec le CCLT et Belledonne a sa voix.
• Suivis des alertes environnementales, recherche de nouveaux contributeurs et formation pour le réseau « Sentinelle de l’environnement »