Coupes rases dans le Haut-Bréda : ça continue
Atteinte environnementale
Des pratiques forestières contestables !
Dans le Haut-Bréda les coupes rases en forêt privée sont une triste habitude, qui perdure depuis des décennies.
Sur la photo ci-dessous on peut voir des coupes de ce genre dont certaines (en partie supérieure), n’ont vu repousser que quelques bouleaux au bout de 40 ans.
Malgré ce piètre résultat, le massacre continue. De nouvelles tranchées sont ouvertes dans les forêts sans considération du long terme (photo en tête de cet article). Pourtant des solutions alternatives existent, et sont mises en œuvre dans les forêts publiques et dans nombre de forêts privées, par des coupes sélectives amenant une structure irrégulière mixte feuillus-résineux.
Ces coupes rases destructrices s’expliquent évidemment par des considérations de rentabilité immédiate : facilité de travail pour les exploitants forestiers, rentrée financière importante pour les propriétaires. La législation est très peu contraignante sur l’ampleur de ces coupes : seule la replantation est obligatoire, en l’absence de régénération naturelle au bout de 5 ans, pour les coupes dépassant un hectare par propriétaire (1 hectare en Isère, 1/2 hectare dans les Savoies). Ce qui permet de faire de grandes coupes rases sans souci de régénération, dès lors que coupe concerne moins d’un hectare par propriétaire.
Il serait temps qu’une prise de conscience collective, traduite dans des mesures réglementaires plus strictes, permette une gestion plus durable du patrimoine forestier du Grésivaudan.