Quel sens donner à notre action dans un monde voué à un effondrement environnemental et sociétal ? Sommes-nous réduits à une impuissance individuelle et collective ?

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Dans le cycle de nos conférence d’éducation populaire nous vous proposons une quatrième conférence animée par Emmanuel Prados le samedi 23 mars à 20h au Pôle Artistique et Culturel du Touvet

L’humanité est aujourd’hui confrontée à des défis sans précédent et étroitement entremêlés. On entend désormais quotidiennement parler de « crises » qu’elles soient sanitaires, environnementales, financières, de la dette, économiques, monétaires, politiques, démocratiques, sociales, des réfugiés, géopolitiques (dont conflits armés) etc. Comment comprendre et interpréter cette accumulation de difficultés ? Celles-ci sont-elles passagères ou sont-elles dues à des phénomènes plus profonds comme un déclin inévitable ou un effondrement de société ?

Face à ces phénomènes, nous nous sentons individuellement et collectivement assez impuissants ; chacun reportant la faute et la responsabilité de l’immobilisme sur les autres acteurs (consommateurs-citoyens versus politiques versus industriels et acteurs économiques et financiers, …). L’objectif de cet atelier-conférence est de vous donner une vision systémique des enjeux environnementaux et sociopolitiques actuels afin de vous aider à saisir et formaliser en quoi et pourquoi les imaginaires de réponses actuellement fournis dans le débat public ne vous paraissent pas satisfaisants, ainsi qu’à ouvrir le champ des possibles en termes d’actions à mener et de philosophie de l’action. Quel sens donner à votre action dans un monde qui de toute façon est vouée à s’effondrer ? Quelles actions concrètes pourraient réellement résonner en échos avec cette philosophie de l’action ?

 

Emmanuel Prados est chercheur INRIA (établissement de recherche publique). Il s’intéresse aux différentes questions et enjeux liés à la transition écologique – en particulier à l’identification des verrouillages et des leviers d’actions – plus spécifiquement à l’échelle des territoires, ainsi qu’aux questions liées à la démocratie et plus généralement aux formes de gouvernement. Il s’efforce d’en avoir une vision systémique et transdisciplinaire.